Dans des domaines aussi différents que l'industrie, l’agriculture, l’extraction des ressources minérales, le commerce, les communications, ce numéro étudie des cas d’investissement Sud-Sud en provenance de grands pays émergents (Chine, Inde, Brésil, Afrique du Sud) et d’autres, moins visibles comme Maurice, l’Égypte et les États du Golfe. Lire la suite
L'essor des relations d’investissement Sud-Sud constitue un fait structurel majeur, porteur de singularités en terme de pratiques et de stratégies d’acteurs, de transformation des espaces d’accueil, de transferts technologiques et de normes ou de convergence avec le processus de régionalisation.
Dans des domaines aussi différents que l’industrie, l’agriculture, l’extraction des ressources minérales, le commerce, les infrastructures publiques et les communications, ce numéro d’Autrepart étudie des cas d’investissement Sud-Sud en provenance de grands pays émergents (Chine, Inde, Brésil, Afrique du Sud) et d’autres, moins visibles sur la scène économique internationale, comme Maurice, l’Égypte et les États du Golfe.
Au-delà des effets d’horizontalité liés à la proximité géographique et/ou organisationnelle entre les pays, il montre que la relation d’investissement Sud-Sud peut renforcer les pôles émergents, contribuer à l’intégration de certaines marges territoriales et atténuer la vulnérabilité des économies récipiendaires. Et si ces dynamiques favorisent parfois les innovations fondées sur la frugalité, elles portent aussi les contradictions internes des capitalismes émergents.