Presses de Sciences Po
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Presses de Sciences Po
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BC
01
Académique
01
Les faux-semblants du Front national
Les
Faux-semblants du Front national
Sociologie d'un parti politique
06
The False Pretences of the Front National
The sociology of a political party
01
GCOI
27246100108100
1
A01
Sylvain Crépon
Crépon, Sylvain
Sylvain
Crépon
<p>Sylvain Crépon est maître de conférences en science politique à l'Université François-Rabelais de Tours, chercheur au LERAP.</p>
2
A01
Alexandre Dézé
Dézé, Alexandre
Alexandre
Dézé
<p><strong>Alexandre Dézé </strong>est maître de conférences en science politique à l'Université de Montpellier et chercheur au Centre d'études politiques de l'Europe latine (CEPEL).</p>
3
A01
Nonna Mayer
Mayer, Nonna
Nonna
Mayer
16
0000000116342556
Directrice de recherche CNRS
Centre d'études européennes - Sciences Po
<p><strong>Nonna MAYER</strong>, directrice de recherche émérite au CNRS, Centre d'études européennesde Sciences Po (CEE).</p>
06
www.cee.sciences-po.fr/fr/le-centre/equipe-de-recherche/60-nonna-mayer.html
http://www.cee.sciences-po.fr/fr/le-centre/equipe-de-recherche/60-nonna-mayer.html
4
A02
Cécile Alduy
Alduy, Cécile
Cécile
Alduy
<p>Cécile Alduy est <em>Associate Professor</em> en littérature et civilisation française àStanford University.</p>
5
A02
Dominique Andolfatto
Andolfatto, Dominique
Dominique
Andolfatto
<p>Dominique Andolfatto est professeur de science politique à l'Université deBourgogne, chercheur au CREDESPO.</p>
6
A02
Sylvain Barone
Barone, Sylvain
Sylvain
Barone
<p>Sylvain Barone est chercheur en science politique à l'IRSTEA (UMR GEAU).</p>
7
A02
Julien Boyadjian
Boyadjian, Julien
Julien
Boyadjian
<p>Julien Boyadjian est docteur en science politique, ATER à l'Université deMontpellier et chercheur associé au CEPEL.</p>
8
A02
Gaël Brustier
Brustier, Gaël
Gaël
Brustier
<p>Gaël Brustier est chercheur en science politique au CEVIPOL.</p>
9
A02
Jean-Yves Camus
Camus, Jean-Yves
Jean-Yves
Camus
<p>Jean-Yves Camus est chercheur à l'IRIS, directeur de l’ORAP.</p>
10
A02
Thierry Choffat
Choffat, Thierry
Thierry
Choffat
<p>Thierry Choffat est maître de conférences en science politique à l'Universitéde Lorraine, chercheur à l’IRENEE.</p>
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A02
Fabien Escalona
Escalona, Fabien
Fabien
Escalona
<p>Fabien Escalona est doctorant en science politique, ATER à l'IEP de Grenoble,collaborateur scientifique au CEVIPOL (ULB).</p>
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A02
Delphine Espagno
Espagno, Delphine
Delphine
Espagno
<p>Delphine Espagno est maîtresse de conférences en droit public, chercheuse auLaSSP.</p>
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A02
Jérôme Fourquet
Fourquet, Jérôme
Jérôme
Fourquet
<p><strong>Jérôme Fourquet</strong> est directeur du département « Opinion et stratégies d'entreprise » del’Ifop.</p>
14
A02
Stéphane François
François, Stéphane
Stéphane
François
<p>Stéphane François est docteur en science politique, chercheur associé au GSRL.</p>
15
A02
Joël Gombin
Gombin, Joël
Joël
Gombin
<p>Joël Gombin est doctorant en science politique au CURAPP-ESS, Université dePicardie-Jules Verne/CNRS.</p>
16
A02
Florent Gougou
Gougou, Florent
Florent
Gougou
Allocataire de recherche au CEVIPOF et moniteur d'enseignement supérieur à Sciences Po/CEVIPOF
06
www.cevipof.msh-paris.fr/chercheurs/doctorants/fiches/gougou.html
http://www.cevipof.msh-paris.fr/chercheurs/doctorants/fiches/gougou.html
17
A02
Valérie Igounet
Igounet, Valérie
Valérie
Igounet
<p>Valérie Igounet, historienne est chercheuse rattachée à l'Institut d’histoire dutemps présent (CNRS).</p>
18
A02
Gilles Ivaldi
Ivaldi, Gilles
Gilles
Ivaldi
<p>Gilles Ivaldi est chargé de recherche CNRS à l'URMIS, Université de NiceSophia-Antipolis.</p>
19
A02
Nicolas Lebourg
Lebourg, Nicolas
Nicolas
Lebourg
<p><strong>Nicolas LEBOURG</strong> est chercheur au Centre d'études politiques et sociales (CEPEL)(CNRS et Université de Montpellier) et au Project on the Transnational History ofthe Far Right (George Washington University).</p>
20
A02
Christèle Marchand-Lagier
Marchand-Lagier, Christèle
Christèle
Marchand-Lagier
<p>Christèle Marchand-Lagier est maîtresse de conférences en science politique àl'Université d’Avignon, chercheuse au LBNC, associée au CHERPA-IEP d’Aixen Provence.</p>
21
A02
Abel Mestre
Mestre, Abel
Abel
Mestre
<p>Abel Mestre est journaliste au<em> Monde</em>.</p>
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A02
Caroline Monnot
Monnot, Caroline
Caroline
Monnot
<p>Caroline Monnot est journaliste au <em>Monde</em>.</p>
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A02
Emmanuel Négrier
Négrier, Emmanuel
Emmanuel
Négrier
<p><strong>Emmanuel Négrier </strong>est directeur de recherche au CNRS et il dirigele Centre d'études politiques et sociales, Université de Montpellier.</p>
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A02
Emmanuelle Reungoat
Reungoat, Emmanuelle
Emmanuelle
Reungoat
<p>Emmanuelle Reungoat est maîtresse de conférences en science politique àl'Université de Montpellier, chercheuse au CEPEL.</p>
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SCIENCES POLITIQUES
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Analyses électorales;Discours politique;Front national;Medias;Militantisme;Ouvriers;Partis politiques;Réseaux sociaux;Services publics;Syndicat;Union européenne
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Internet Hierarchy
Construction européenne
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Partis politiques
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Politique française
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CONCOURS
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International
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Politique
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Science politique
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AGREG
Agrégation science politique
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GB
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JP
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<p><strong>Depuis que Marine Le Pen a été élue à sa présidence en 2011, jamais le Front national n'a réalisé de tels scores électoraux</strong>, attiré tant de militants, compté tant d'élus. A-t-il changé pour autant? Fondamentalement, non. Le « nouveau » FN est une illusion, entretenue par des médias qu’il fascine. Telle est la conclusion de la minutieuse enquête menée par les auteurs de ce livre, qui comparent l’électorat, les militants, les réseaux, les programmes et la rhétorique du père et de la fille.</p>
<p></p>
<p><strong>Si la nouvelle présidente a infléchi son discours, notamment sur l’antisémitisme</strong>, si son programme inclut des éléments empruntés à la gauche (questions économiques, laïcité, mœurs), son fonds de commerce principal reste l’immigration. Elle gagne des voix dans des catégories jusqu’ici réticentes (femmes, juifs…), mais les grands traits de l’électorat frontiste et son implantation géographique n’ont pas varié. Le FN reste un parti « anti-système », tant par les valeurs inégalitaires qu’il défend que par son refus du pluralisme. Un positionnement qui explique en partie son succès, tout en le condamnant, pour l’heure, à l’isolement politique.</p>
<p></p>
<p><strong>La normalisation du FN est donc loin d’être achevée</strong>, malgré la stratégie de « dédiabolisation » affichée. Il n’est toujours pas un parti « comme les autres », pas plus qu’il n’est encore « le premier parti de France » ou « aux portes du pouvoir ».</p>
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<p><strong>Depuis que Marine Le Pen a été élue à sa présidence en 2011, jamais le Front national n'a réalisé de tels scores électoraux</strong>, attiré tant de militants, compté tant d'élus. A-t-il changé pour autant? Fondamentalement, non. Le « nouveau » FN est une illusion, entretenue par des médias qu’il fascine. Telle est la conclusion de la minutieuse enquête menée par les auteurs de ce livre, qui comparent l’électorat, les militants, les réseaux, les programmes et la rhétorique du père et de la fille.</p>
<p></p>
<p><strong>Si la nouvelle présidente a infléchi son discours, notamment sur l’antisémitisme</strong>, si son programme inclut des éléments empruntés à la gauche (questions économiques, laïcité, mœurs), son fonds de commerce principal reste l’immigration. Elle gagne des voix dans des catégories jusqu’ici réticentes (femmes, juifs…), mais les grands traits de l’électorat frontiste et son implantation géographique n’ont pas varié. Le FN reste un parti « anti-système », tant par les valeurs inégalitaires qu’il défend que par son refus du pluralisme. Un positionnement qui explique en partie son succès, tout en le condamnant, pour l’heure, à l’isolement politique.</p>
<p></p>
<p><strong>La normalisation du FN est donc loin d’être achevée</strong>, malgré la stratégie de « dédiabolisation » affichée. Il n’est toujours pas un parti « comme les autres », pas plus qu’il n’est encore « le premier parti de France » ou « aux portes du pouvoir ».</p>
02
Depuis que Marine Le Pen a été élue à sa présidence en 2011, jamais le Front national n'a réalisé de tels scores électoraux, attiré tant de militants, compté tant d'élus. A-t-il changé pour autant ? Fondamentalement, non. Le « nouveau » FN est une illusion. Telle est la conclusion de la minutieuse enquête menée par les auteurs de ce livre.
01
<p>Since Marine Le Pen was elected president of the Front National in2011, the party has broken all its electoral records, attracted an unprecedented number of new supporters, and elected the most officials ever in its history. But has the party truly changed? Fundamentally, the answer is no. The 'new' FN is an illusion, cultivated by the media due to its fascination with the party. Following a detailed inquiry, such is the conclusion reached by the authors of this volume, who set out to compare the electorate, activists, networks, platforms and rhetoric of both Jean-Marie Le Pen and his daughter Marine.</p>
<p></p>
<p>While the party’s new leader has somewhat tempered her rhetoric, especially with regard to anti-Semitism, and her new platform includes elements cribbed from the Left (regarding economic issues, secularism and culture), her main hobbyhorse is still immigration. While Marine Le Pen has won over voters from groups that had previously been more chary (women and Jews, for example), the primary characteristics of FN supporters and their geographical location have not changed. The FN remains an anti-establishment party, both on account of the inequalities it defends and of its rejection of pluralism. This positioning partly explains the party’s success, but also condemns it to political isolation.</p>
<p></p>
<p>The FN is thus far from being normalised, despite the party’s obvious attempts at presenting a softer, gentler image. It is still not a party ‘like all the others’, nor is it ‘France’s most important party’, ‘on the verge of gaining power’.</p>
<p><strong>Sylvain Crépon</strong> is a lecturer in political science at the Université François-Rabelais in Tours and a researcher with LERAP. <strong>Alexandre Dézé</strong> is a lecturer in political science at the Université de Montpellier 1 and a researcher with CEPEL. <strong>Nonna Mayer</strong> is the director emeritus of research at the CNRS, and collaborates with Sciences Po’s Centre d'études européennes (Centre for European Studies - CEE).</p>
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<p>Since Marine Le Pen was elected president of the Front National in2011, the party has broken all its electoral records, attracted an unprecedented number of new supporters, and elected the most officials ever in its history. But has the party truly changed? Fundamentally, the answer is no. The 'new' FN is an illusion, cultivated by the media due to its fascination with the party. Following a detailed inquiry, such is the conclusion reached by the authors of this volume, who set out to compare the electorate, activists, networks, platforms and rhetoric of both Jean-Marie Le Pen and his daughter Marine.</p>
<p></p>
<p>While the party’s new leader has somewhat tempered her rhetoric, especially with regard to anti-Semitism, and her new platform includes elements cribbed from the Left (regarding economic issues, secularism and culture), her main hobbyhorse is still immigration. While Marine Le Pen has won over voters from groups that had previously been more chary (women and Jews, for example), the primary characteristics of FN supporters and their geographical location have not changed. The FN remains an anti-establishment party, both on account of the inequalities it defends and of its rejection of pluralism. This positioning partly explains the party’s success, but also condemns it to political isolation.</p>
<p></p>
<p>The FN is thus far from being normalised, despite the party’s obvious attempts at presenting a softer, gentler image. It is still not a party ‘like all the others’, nor is it ‘France’s most important party’, ‘on the verge of gaining power’.</p>
<p><strong>Sylvain Crépon</strong> is a lecturer in political science at the Université François-Rabelais in Tours and a researcher with LERAP. <strong>Alexandre Dézé</strong> is a lecturer in political science at the Université de Montpellier 1 and a researcher with CEPEL. <strong>Nonna Mayer</strong> is the director emeritus of research at the CNRS, and collaborates with Sciences Po’s Centre d'études européennes (Centre for European Studies - CEE).</p>
02
Since Marine Le Pen was elected president of the Front National in 2011, the party has broken all its electoral records, attracted an unprecedented number of new supporters, and elected the most officials ever in its history. But has the party truly changed? Fundamentally, the answer is no. This is the conclusion of the thorough investigation.
04
<p>Introduction / <strong>REDÉCOUVRIR LE FRONT NATIONAL</strong></p>
<p><em>Sylvain Crépon, Alexandre Dézé, Nonna Mayer</em></p>
<p></p>
<p>I — <strong>LA RECONSTRUCTION DU PARTI</strong></p>
<p>Chapitre 1 /<strong> LA « DÉDIABOLISATION »</strong></p>
<p>UNE NOUVELLE STRATÉGIE ?</p>
<p><em>Alexandre Dézé</em></p>
<p>De quoi la « dédiabolisation » est-elle le nom ?</p>
<p>Une stratégie ordinaire du répertoire frontiste</p>
<p>La dédiabolisation mariniste : une nouveauté illusoire</p>
<p>Conclusion : la « dédiabolisation » a‑t‑elle une fin ?</p>
<p></p>
<p>Chapitre 2 / <strong>LES RÉSEAUX DU FRONT NATIONAL</strong></p>
<p><em>Abel Mestre, Caroline Monnot</em></p>
<p>Les réseaux internes</p>
<p>La diplomatie mariniste</p>
<p>Conclusion : une cheffe, un parti, mais deux lignes</p>
<p></p>
<p>Chapitre 3 / <strong>LE FRONT NATIONAL ET LES SYNDICATS</strong></p>
<p>UNE STRATÉGIE D'ENTRISME ?</p>
<p><em>Dominique Andolfatto, Thierry Choffat</em></p>
<p>L'expérience des syndicats frontistes des années 1990</p>
<p>Des parcours plus individuels</p>
<p>Une nouvelle stratégie syndicale pour la direction du « nouveau » FN ?</p>
<p>Un cercle secret de syndicalistes frontistes ?</p>
<p>Conclusion : une stratégie ambiguë</p>
<p></p>
<p>Chapitre 4 /<strong> LE FRONT NATIONAL ET LA NOUVELLE DROITE</strong></p>
<p><em>Jean-Yves Camus</em></p>
<p>La Nouvelle droite : quelques questions de méthode</p>
<p>Les années 1970 : la séparation du GRECE et du Club de l’Horloge</p>
<p>1986-1999 : un FN sous influence néodroitière ?</p>
<p>Les rapports entre FN et Nouvelle droite après la scission mégretiste de 1998-1999</p>
<p>Conclusion : des voies divergentes</p>
<p></p>
<p>Chapitre 5 / <strong>LE FRONT NATIONAL ET LA GALAXIE DES EXTRÊMES DROITES RADICALES</strong></p>
<p><em>Nicolas Lebourg</em></p>
<p>Le compromis nationaliste sous Jean-Marie Le Pen</p>
<p>La prise en main du parti par Marine Le Pen</p>
<p>Le « nouveau » FN et l’extrême droite radicale</p>
<p>Conclusion : « Marcher ensemble, frapper séparément »</p>
<p></p>
<p>Chapitre 6 /<strong> LES USAGES FRONTISTES DU WEB</strong></p>
<p><em>Julien Boyadjian</em></p>
<p>Internet comme outil de mobilisation : la nouvelle « force du nombre »</p>
<p>Internet comme vecteur et comme vitrine de l’entreprise de normalisation</p>
<p>Internet comme chambre d’écho du double discours frontiste</p>
<p>Conclusion : investir le net comme objet d’étude du FN</p>
<p></p>
<p>II — <strong>L’ÉBAUCHE D’UNE RÉNOVATION PROGRAMMATIQUE ET DISCURSIVE</strong></p>
<p></p>
<p>Chapitre 7 / <strong>DU NÉOLIBÉRALISME AU SOCIAL-POPULISME ?</strong></p>
<p>LA TRANSFORMATION DU PROGRAMME ÉCONOMIQUE DU FRONT NATIONAL (1986-2012)</p>
<p><em>Gilles Ivaldi</em></p>
<p>Des enjeux économiques plus saillants</p>
<p>Continuités et ruptures dans la doctrine économique frontiste</p>
<p>Populisme économique, antiglobalisation</p>
<p>Conclusion : une nouvelle formule gagnante ?</p>
<p>Chapitre 8 /<strong> LA POLITIQUE DES MŒURS AU FRONT NATIONAL</strong></p>
<p><em>Sylvain Crépon</em></p>
<p>L’éternel masculin de l’extrême droite</p>
<p>La nouvelle politique des moeurs du FN</p>
<p>Conclusion : le nationalisme sexuel du FN</p>
<p></p>
<p>Chapitre 9 / <strong>LE FRONT NATIONAL ET LES SERVICES PUBLICS</strong></p>
<p>UN RENOUVEAU PROGRAMMATIQUE ?</p>
<p><em>Delphine Espagno, Stéphane François</em></p>
<p>L’extrême droite, le Front national et les services publics</p>
<p>Les usages marinistes de la notion de service public : une stratégie de normalisation juridique ?</p>
<p>Conclusion : une inflexion en trompe-l’oeil ?</p>
<p></p>
<p>Chapitre 10 / <strong>LE FRONT NATIONAL ET L’UNION EUROPÉENNE</strong></p>
<p>LA RADICALISATION COMME CONTINUITÉ</p>
<p><em>Emmanuelle Reungoat</em></p>
<p>Construire une opposition doctrinale à l’Europe</p>
<p>Comprendre la mobilisation de l’Europe dans les discours des acteurs FN</p>
<p>Conclusion : l’UE comme ressource politique</p>
<p></p>
<p>Chapitre 11 / <strong>MOTS, MYTHES, MÉDIAS</strong></p>
<p>MUTATIONS ET INVARIANTS DU DISCOURS FRONTISTE</p>
<p><em>Cécile Alduy</em></p>
<p>Mythologies</p>
<p>Sémiologie des figures</p>
<p>Les mots</p>
<p>L’auteur comme signe</p>
<p>Conclusion : « Plus ça change… », rénovations stylistiques et permanences idéologiques</p>
<p></p>
<p>Chapitre 12 / <strong>LA FORMATION AU FRONT NATIONAL (1972-2015)</strong></p>
<p>SON HISTOIRE, SES ENJEUX ET TECHNIQUES</p>
<p><em>Valérie Igounet</em></p>
<p>Les premières formations FN</p>
<p>L’apogée de la formation militante</p>
<p>Campus Bleu Marine : de nouvelles perspectives ?</p>
<p>Conclusion : la formation, une priorité constante du FN</p>
<p></p>
<p>III —<strong> LA RECONQUÊTE ÉLECTORALE ET MILITANTE</strong></p>
<p>Chapitre 13 / <strong>LE PLAFOND DE VERRE ÉLECTORAL ENTAMÉ, MAIS PAS BRISÉ</strong></p>
<p><em>Nonna Mayer</em></p>
<p>La barrière gauche-droite</p>
<p>Un ancrage avant tout populaire</p>
<p>Une percée chez les femmes</p>
<p>Conclusion : vers la fin du radical right gender gap ?</p>
<p></p>
<p>Chapitre 14 / <strong>LES OUVRIERS ET LE VOTE FRONT NATIONAL</strong></p>
<p>LES LOGIQUES D’UN RÉALIGNEMENT ÉLECTORAL</p>
<p><em>Florent Gougou</em></p>
<p>Comprendre les votes ouvriers pour le FN : les enjeux du débat</p>
<p>Données et variables : un usage raisonné des enquêtes électorales nationales</p>
<p>Résultats : la poursuite d’un réalignement électoral</p>
<p>Conclusion : un dilemme stratégique</p>
<p></p>
<p>Chapitre 15 /<strong> LES RESSORTS PRIVÉS DU VOTE FRONT NATIONAL</strong></p>
<p>UNE APPROCHE LONGITUDINALE</p>
<p><em>Christèle Marchand-Lagier</em></p>
<p>Une large gamme de rapports au FN</p>
<p>La préférence FN, une monnaie d’échange dans la sphère domestique</p>
<p>Conclusion : votes FN et trajectoires biographiques</p>
<p>Chapitre 16 / <strong>LE VOTE FRONT NATIONAL DANS LES ÉLECTORATS MUSULMAN ET JUIF</strong></p>
<p><em>Jérôme Fourquet</em></p>
<p>Le vote FN dans l’électorat juif : un verrou qui a partiellement sauté</p>
<p>L’électorat musulman demeure très réfractaire au vote frontiste</p>
<p>Présence arabo-musulmane et vote FN</p>
<p>Conclusion : le poids des fondamentaux</p>
<p></p>
<p>Chapitre 17 /<strong> LE CHANGEMENT DANS LA CONTINUITÉ</strong></p>
<p>GÉOGRAPHIES ÉLECTORALES DU FRONT NATIONAL DEPUIS 1992</p>
<p><em>Joël Gombin</em></p>
<p>La hausse du niveau électoral</p>
<p>Les points cardinaux du vote FN</p>
<p>Front des villes et Front des champs</p>
<p>Conclusion : un discours frontiste qui s’adapte aux évolutions électorales</p>
<p></p>
<p>Chapitre 18 / <strong>VOTER FRONT NATIONAL EN MILIEU RURAL</strong></p>
<p>UNE PERSPECTIVE ETHNOGRAPHIQUE</p>
<p><em>Sylvain Barone, Emmanuel Négrier</em></p>
<p>Une enquête sur le vote FN à « Carignan »</p>
<p>Le vote Le Pen en profils</p>
<p>Les six leçons de l’enquête</p>
<p>Quelle est la spécificité rurale du vote FN ?</p>
<p>Conclusion : pour une analyse en trois dimensions</p>
<p></p>
<p>Chapitre 19 /<strong> LE RENOUVELLEMENT DU MILITANTISME FRONTISTE</strong></p>
<p><em>Sylvain Crépon, Nicolas Lebourg</em></p>
<p>Le FN, combien de divisions ?</p>
<p>La structuration du corps militant</p>
<p>Ce que disent les congrès des lignes idéologiques internes</p>
<p>Conclusion : le FN dans ses contradictions</p>
<p></p>
<p>IV — <strong>LA POLARISATION DU CHAMP POLITIQUE ET MÉDIATIQUE</strong></p>
<p></p>
<p>Chapitre 20 / <strong>LA CONSTRUCTION MÉDIATIQUE DE LA « NOUVEAUTÉ » FN</strong></p>
<p><em>Alexandre Dézé</em></p>
<p>La « nouveauté » FN : une construction sondagière</p>
<p>Le traitement médiatique du FN en question</p>
<p>Conclusion : un mirage politique</p>
<p></p>
<p>Chapitre 21 / <strong>LA GAUCHE ET LA DROITE FACE AU FRONT NATIONAL</strong></p>
<p><em>Gaël Brustier, Fabien Escalona</em></p>
<p>La gauche face au FN</p>
<p>La droite face au FN</p>
<p>Conclusion : face au FN, changer pour que rien ne change</p>
<p></p>
<p>Conclusion / <strong>QUELLES PERSPECTIVES POUR LE FRONT NATIONAL ?</strong></p>
<p><em>Sylvain Crépon, Alexandre Dézé, Nonna Mayer</em></p>
<p>Le FN n’est (toujours) pas le « premier parti de France »</p>
<p>Le FN n’est pas (encore) « aux portes du pouvoir »</p>
<p>Forces et faiblesses d’une organisation partisane comme les autres</p>
<p></p>
<p>REPÈRES CHRONOLOGIQUES</p>
<p>BIBLIOGRAPHIE</p>
<p>INDEX</p>
<p>TABLE DES DOCUMENTS</p>
44
<p>Des monographies présentant les résultats de recherches inédites dans les différentes disciplines des sciences humaines et sociales.</p>
06
03
01
https://www.pressesdesciencespo.fr/resources/titles/27246100108100/images/e3844e186e6eb8736e9f53c0c5889527/HIGHQ/9782724618105.jpg
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01
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https://www.pressesdesciencespo.fr/fr/livre/?GCOI=27246100108100
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3052724600018
Presses de Sciences Po
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Presses de Sciences Po
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Harmonia Mundi Livre
+ 33 4 90 49 58 05
+ 33 4 90 49 58 35
adv-livre@hmlivre.com
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http://www.harmoniamundilivre.com
http://www.harmoniamundilivre.com
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