Soucieux de rénovation ou de modernisation, entreprises et services publics se dotent d'outils pour accroître sans cesse l'information disponible et le traitement de celle-ci. En confortant la traçabilité des biens et des personnes, ces dispositifs visent à contrôler l'activité de chacun et le suivi des décisions. En analysant les transformations inter et intra organisationnelles induites par la montée en puissance des outils de fichage et d'évaluation, les articles réunis dans ce numéro mettent en évidence gue ces outils de gestion ne relèvent pas exclusivement d'une logigue de rationalité absolue.
En révélant des reconfigurions institutionnelles, des effets inattendus et parfois même contre-productifs, il guestionne les présupposés attachés au fichage et au contrôle.