Si les États européens ont, en permanence inventé de nouvelles fonctions, l’État en Allemagne présente la particularité que sa restructuration tient compte de l’agrandissement du territoire et de la population. Les auteurs de ce livre posent une double question : ces transformations induisent-elles plus ou moins d’État ? L’État allemand n’est-il pas, en dernier ressort, mieux adapté que d’autres pour exercer ces nouvelles fonctions, dans la mesure où il est, depuis longtemps, un vrai négociateur, partageant avec d’autres acteurs les fonctions de régulation ?