Legitimacy is at the heart of all political regimes, without exception. All seek to justify themselves, whether in the name of a God, a truth, a people, or a nation. Even the bloodiest autocracies need to believe that they are necessary. As for democracies, they make extensive – even excessive – use of this notion, judging by the frequency of the accusations of illegitimacy and challenges against ballot box decisions.
Both legitimacy and illegitimacy are in reality only instruments for conquering, conserving, and contesting power. Drawing on the philosophy of Max Weber, Yves Mény reminds us that this plural and shifting notion is above all based on a belief in rightful domination.
Introduction
Chapitre 1. PHÉNOMÉNOLOGIE DE LA LÉGITIMITÉ
La légitimité innée
La légitimité acquise
La légitimité transférée
Chapitre 2. TYPOLOGIE DE LA LÉGITIMITÉ SELON WEBER
Les formes archaïques de domination : patrimonialisme et féodalisme
Le charisme
La domination et la légitimité légale-rationnelle
Chapitre 3. TAXINOMIE DE LA LÉGITIMITÉ DÉMOCRATIQUE
Du tout aux few : la légitimité dans la démocratie représentative
Du tout au singulier : la légitimité dans la démocratie populaire/populiste
La légitimité démocratique contemporaine : incertitudes et complexité
Chapitre 4. RÉSISTANCE À L'OPPRESSION LA LÉGITIMITÉ REFUSÉE
Trois figures antiques : Antigone, Socrate, Brutus
Tuer le tyran ? Les guerres de Religion
De la résistance à la révolution
La résistance a-t-elle encore un sens en démocratie ?
Conclusion
Bibliographie
Remerciements