Chacun comprend qu'une croissance infinie dans un monde fini est impossible, tout en agissant comme si cela n'était pas vrai. Or, nous savons comment sortir de l’impasse. Pour guérir de notre addiction à la croissance, nous devons restaurer la notion de biens communs, réhabiliter la réciprocité, renouer le dialogue avec la nature. Lire la suite
« Chacun comprend aisément qu'une croissance infinie dans un monde fini est impossible, tout en agissant comme si cela n'était pas vrai. Nous sommes collectivement affligés d’une dissonance cognitive : pour assurer notre confort psychique, nous renonçons à considérer la vérité qui nous embarrasse en espérant que, finalement – mais sans trop savoir comment – tout finira par s’arranger... »
En réalité nous savons comment sortir de l’impasse. Pour nous guérir de notre addiction à la croissance, nous devons restaurer la notion de biens communs, réhabiliter la réciprocité, en finir avec l’endettement, renouer le dialogue avec la nature.
Introduction
I. PHASE CRITIQUE
La crise sociale et environnementale est celle de la science économique dominante
Le double impensé de la pensée économique dominante
L'obsolescence du paradigme économique dominant
Contre-feux idéologiques et politiques
La pertinence du paradigme de la « science » économique : un jugement politique
L'économie comme représentation du monde
II.COMMENTCHANGER
Le commun et la propriété
En finir avec le crédit et la dette
Repenser l'échange : réciprocité et redistribution
Les « collectifs muets » : interlocuteurs négligés mais obligés
Pour conclure
Bibliographie