Squat d'occupation ou "contreculturel", voici une synthèse sur son histoire, ses usages et les modèles étrangers dont il s'inspire. Il renouvelle l'image d'une forme de contestation au carrefour de l'histoire et de la sociologie. Lire la suite
Bons squatters ou fauteurs de troubles ? L'image des squatters est contrastée, autant que le sont leurs actions, qu'il s'agisse d'occupations de locaux par des sans-logis, ou sans-papiers, de centres sociaux autogérés, de « squarts » d’artistes ou de modes de vie alternatifs. Les mouvements sont multiformes, et leurs motivations nombreuses...
L’intérêt de cet ouvrage est de retracer les étapes de l’invention du squat comme mode d’action collectif, de la fin du xixe siècle jusqu’à nos jours et dans différents pays. Il met en lumière deux grandes typologies, le squat « classiste » qui revendique un droit au logement et le squat « contre-culturel » qui met en avant le droit à un espace pour vivre autrement.
Dans tous les cas de figure, le squat, en tant que mode d’action collectif, a ceci de remarquable qu’il constitue ipso facto la réponse à la demande dont il est porteur.
Introduction
Chapitre 1 L'invention du squat (1880-1913)
De la résistance à la contestation De l'objectif à la revendication
Chapitre 2 Obtenir un droit au logement
Les squats d'après-guerre
Les années post-soixante-huitardes
Le Comité des mal-logés et l'association
Droit au logement
Chapitre 3 Vivre différemment
Les débuts des squats contre-culturels
Les squats anarcho-autonomes et occupants-rénovateurs (1980-1983)
Squats d'artistes et squats politiques
Conclusion
Les Squate, de Cécile Péchu : la lutte des squat
Le Monde.fr