Cet essai veut rompre avec une idée reçue : la mondialisation serait associée à des changements matériels de nature irrépressible. L’auteur démontre que toutes ses étapes ont été la conséquence de décisions politiques, et qu’elle accroît certaines polarisations sociales au sein des pays et entre certaines régions du monde. Il propose une analyse prospective des réformes institutionnelles à entreprendre au niveau international, des mécanismes d’intégration régionale à développer et surtout des procédures à inventer pour redonner aux détenteurs de la souveraineté, à savoir les peuples, de nouveaux mécanismes de participation politique.