Référence sur la mondialisation, cet ouvrage d’Olivier Dollfus constitue, comme le souligne Jacques Lévy dans une passionnante préface,l’introduction à un mode de pensée qui rend possible une intelligence concrète et conceptuelle de la mondialisation.
Référence sur la mondialisation, cet ouvrage d’Olivier Dollfus constitue, comme le souligne Jacques Lévy dans une passionnante préface, l’introduction à un mode de pensée qui rend possible une intelligence concrète et conceptuelle de la mondialisation. Lire la suite
La mondialisation provoque tourbillons de croissance et intensification de flux de toutes natures – scientifiques, technologiques, démographiques, économiques, culturelles. La dynamique des réseaux tend à l’emporter sur le contrôle des territoires. Mais le monde, qui est aussi un lieu, est présent dans chaque endroit de la planète. Loin d’uniformiser celle-ci, la mondialisation n’est nullement une menace pour les positions acquises mais elle multiplie au contraire les opportunités.
Référence sur la mondialisation, cet ouvrage d’Olivier Dollfus, inventeur dès 1984 du «système-monde », constitue, comme le souligne Jacques Lévy dans une passionnante préface à cette troisième édition, l’introduction à un mode de pensée qui rend possible une intelligence à la fois concrète et conceptuelle de la mondialisation.
Professeur de géographie à l’Université Paris-VII-Diderot, Olivier Dollfus (1931-2005) a analysé, en Amérique andine comme en Asie, les significations locales de la mondialisation et symétriquement, la force de projection des sociétés à l’échelle planétaire. Grand spécialiste de la haute montagne, il a également présidé le comité scientifique du parc national des Écrins.
« Le fait qu’aujourd’hui le niveau mondial puisse être un objet géographique légitime et presque banal doit sans doute beaucoup à Olivier Dollfus » Christian Grataloup