Pour une ethnographie des professionnels de l'international - Les travailleurs invisibles des dispositifs d’aide internationale - Les marins de commerce - Concurrences au sein des programmes de volontariat à Madagascar - Les expatriés africains d’Épicentre - Émergence et recomposition de l’espace professionnel de l’aide internationale en Haïti Lire la suite
Trop souvent, la sociologie de l'international est circonscrite à une élite de professionnels reconnus – diplomates, grands experts, cadres expatriés – tandis que les agents de statuts subalternes sont laissés dans l’ombre. Ces petits professionnels de l’international travaillent pourtant au plus près du terrain, mais dans des positions dominées, et leur statut peut être problématique du fait de conditions d’emploi précaires (contractuels, intérimaires, bénévoles, volontaires ou stagiaires).
Les méthodes ethnographiques et l’outillage de la sociologie du travail permettent ici d’analyser les formes de division du travail, de répartition du « sale boulot », les rapports hiérarchiques et les assignations stéréotypées, qui créent et maintiennent des frontières de classe, de genre et de race dans le travail de production de l’international.
Pour une ethnographie des professionnels de l'international
Romain Lecler, Yohann Morival et Yasmine Bouagga
Être réfugié et « volontaire » : les travailleurs invisibles des dispositifs d’aide internationale
Leila Drif
Les marins de commerce, des professionnels des flux internationaux très ancrés dans le national
Claire Flécher
Politiques d’engagement ou d’employabilité ?
Concurrences au sein des programmes de volontariat à Madagascar
Florence Ihaddadene
Une nouvelle élite dans les métiers de l’international : les expatriés africains d’Épicentre et leurs rapports professionnels avec les employés locaux
Mamane Sani Souley Issoufou
Crise humanitaire ou crise de l’humanitaire ? Émergence et recomposition de l’espace professionnel de l’aide internationale en Haïti
Jan Verlin