Achats bio, boycott, refus de la publicité, éco-villages, véganisme… Multiforme, la consommation engagée fait du marché un lieu de contestation politique contre les excès du capitalisme et de la société d'accumulation.
Dès le xviiie siècle apparaît l’idée que les citoyens peuvent, en unissant leurs efforts individuels, infléchir les tendances délétères de la société. Depuis, ce mouvement n’a cessé de grandir et d’étendre ses prérogatives. Aux causes de justice sociale se sont désormais ajoutées les luttes contre la dégradation de l’environnement, pour les circuits courts, contre la souffrance animale, pour l’éthique dans les échanges, etc.
Critique à la fois contre et dans le marché, avec lequel elle entretient une relation ambiguë, la consommation engagée s’impose aujourd’hui dans l’espace public comme un moyen d’influencer les acteurs économiques et les gouvernements. Mais les consommateurs peuvent-ils réellement changer les règles du jeu ?
Introduction
Chapitre 1 – Mobilisations de consommateurs à travers l'histoire
Le mouvement coopératif
Les mobilisations des consommateurs
L’émergence du mouvement consumériste
Chapitre 2 – Consommation et environnement
Les boycotts environnementaux
La labellisation écologique
L’agriculture biologique
Végétarisme, végétalisme, véganisme
Quels effets sur les pratiques de consommation ?
Chapitre 3 – Consommation et justice sociale
Les consommateurs solidaires avec les travailleurs
Quelles réponses des entreprises ?
Le commerce équitable
La marchandisation de la justice sociale
Chapitre 4 – Résister à la consommation de masse
Les luttes contre les pratiques marchandes
Les mouvements de résistance des consommateurs
Chapitre 5 – Consommer et vivre autrement
Les systèmes alternatifs d’échanges issus de l’économie sociale et solidaire
Les circuits courts
Inscrire le consommateur dans la gouvernance économique
Les mouvements autour des modes de vie
Conclusion
Bibliographie