Au moment où Tony Blair quittera le pouvoir, ce livre propose un premier bilan critique de ses gouvernements successifs depuis 1997. Il analyse l'impact du parti travailliste sur la société et les institutions politiques britanniques. Lire la suite
Les gouvernements de Tony Blair et Gordon Brown ont créé un cocktail original fait de trois quarts de réformes néolibérales et antilibérales inspirées de l'exemple américain, d’un doigt de social-démocratie scandinave et d’une volonté aiguë d’expérimentation qui a profondément transformé la Grande-Bretagne. Gouvernant le pays et son parti, le New Labour, par une combinaison de slogans et d’indicateurs de performance, une force de conviction et un leadership extraordinaire, Tony Blair a réussi à faire accepter des réformes radicales de l’État et des services publics, tout en maintenant la croissance et la stabilité économique. Alors que Tony Blair quitte la direction du pays, poussé par son parti, son rival, une affaire de corruption et une impopularité croissante aggravée par la perte de confiance liée à l’invasion de l’Irak, cet ouvrage propose une analyse originale du laboratoire New Labour et de ses effets sur la vie des citoyens britanniques. Avertissement : cette révolution bureaucratique se diffuse en Europe et en France !
LES ECHOS
"Bye-bye Tony ! Dix-sept ans après la chute de la « Dame de fer », celui que l'on désigna parfois, ironiquement, comme son « digne héritier », quitte aujourd'hui Downing Street. A la différence de la première, lâchée par son propre parti, Tony Blair a su prendre les devants. Malgré sa chute de popularité, son bilan économique et social reste « globalement positif » aux yeux de la plupart des commentateurs. Pourtant, c'est peu dire que le vrai visage d'une décennie de néo-travaillisme reste ambigu. « Ambivalent » même, selon le petit livre rouge du blairisme (« Tony Blair, 1997-2007, le bilan des réformes »), opportunément publié aujourd'hui aux Presses de la Fondation nationale des sciences politiques (1). ..