Deux mondes qui se côtoient, s'interpénètrent peu et restent étrangers l'un à l'autre. Telle est l'image qui ressort d'une étude de près de deux mille anciens élèves de l'École nationale d'administration. Cette École forme deux types d'élèves dont les profils sociologiques sont différents et les carirères inégales ; des fonctionnaires, plutot originaire des classes moyennes de province ; des "dirigeants", le plus souvent étudiants parisiens d'origine sociale élevée.
Le rêve de 1945, l'unité de la haute fonction publique, reste, malgré l'ENA, à réaliser.