Les mouvements sociaux (ou comment les citoyens se réapproprient la voix déléguée à leurs gouvernants) ne sont ni une composante marginale de la vie politique, ni une menace politique pour la démocratie : ils en ravivent les principes fondateurs ! Lire la suite
Les mouvements sociaux occupent aujourd'hui une place décisive dans la vie politique française. Ce livre en dresse un panorama, des grèves de décembre 1995 aux manifestations contre la réforme des retraites de 2010, en passant par l'altermondialisme, le Réseau éducation sans frontière ou Jeudi noir.
Comment saisir leur rôle et leur poids dans la vie démocratique ? Quelles relations entretiennent-ils avec les partis politiques et les gouvernements ? Qu'est-ce qui fonde leur légitimité ? La protestation publique contre les politiques menées en leur nom est, de fait, le moyen pour les citoyens de se réapproprier la voix qu'ils ont déléguée à leurs gouvernants. Les mouvements sociaux ne sont dès lors ni une composante marginale du paysage politique, ni une menace pour la démocratie : ils en ravivent les principes fondateurs.
Introduction
Chapitre 1 LA REPRISE DE LA CONFLICTUALITÉ
Le retour de la question sociale
Une posture défensive sans perte de combativité
Des syndicats dépassés ?
Chapitre 2 LES ILLUSIONS DU « NOUVEAU »
La routine de l'innovation protestataire
Les ambiguïtés de l'informalité
Le militant libéré
Enfin raisonnables ?
Le nouveau militantisme, prophétie autoréalisante
Chapitre 3 UNE LÉGITIMITÉ REVENDIQUÉE OU CONTESTÉE
La légitimation intellectuelle des mouvements sociaux
Les médias, partenaires ambigus
Radicalisation, surveillance et répression
Chapitre 4 MOUVEMENTS SOCIAUX ET POLITIQUE : LE DÉCROCHAGE
Des liens fluctuants et ambivalents
1995-2010, instauration et consolidation d'une clôture
La politique ressourcée par la contestation ?
Chapitre 5 LA VOIX PROTESTATAIRE
Une légitimité circonstancielle et limitée ?
La protestation au secours de la démocratie ?
Reprendre sa voix
Conclusion