Loin d'un schéma théorique et clos, les articles de ce numéro réaffirment la diversité, dans le temps comme dans l'espace, des modalités et des conséquences du passage au(x) politique(s) et nous aident à reformuler la notion de « politisation ». Lire la suite
PASSÉ ET PRÉSENT DE LA POLITISATION
Loin de se laisser enfermer dans un schéma théorique général et clos qui occulterait ce qui fait justement problème, les articles rassemblés dans ce numéro attestent du caractère éclaté et ouvert à d'autres cheminements possibles de la « politisation ». Ce dossier réaffirme aussi la diversité, dans le temps comme dans l'espace, des modalités et des conséquences du passage au(x) politique(s). Qu'il s'agisse du premier vote universel (masculin) en avril 1848 ou des modalités de conversion de l'engagement religieux dans le mouvement de mai-juin 1968, qu’il s’agisse des conditions spécifiques et à bien des égards paradoxales de la mobilisation associative des femmes catholiques en France et en Italie à l’aube du 20e siècle, ou encore des modalités contemporaines de la compétence démocratique participative, les auteurs ici rassemblés nous aident à reformuler, à nouveaux frais, la notion de « politisation » que nombre d’historiens ou d’anthropologues ont, ces dernières années, contribué aussi à déglobaliser.
La simulation multi-agents
Pablo Jensen, « Les simulations multi-agents, une nouvelle approche du social ? », Lectures [En ligne], Les notes critiques, 2015, mis en ligne le 16 juin 2015