L'auteur démontre que l'engagement de Malraux auprès du général de Gaulle ne traduit en rien un renoncement à l'idéal de sa jeunesse ... Lire la suite
André Malraux a-t-il oublié les articles rageurs parus en 1925 dans L'Indochine enchaînée, les fougueuses harangues lancées en 1935 au nom des intellectuels antifascistes et les blessures reçues en 1936 par le commandant de l'escadrille Espana ? Bref, en devenant ministre du général de Gaulle, a-t-il renié l'idéal de sa jeunesse ?
Une lecture attentive de l'œuvre littéraire et politique de l'écrivain permet de conclure à la fidélité : cet ultime engagement, dont les raisons nous sont ici contées, ne marque pas une rupture dans l'itinéraire intellectuel d'André Malraux.