L'édition 2019 des "Chiffres clés de la culture et de la communication" offre une approche objective de l'ensemble du champ culturel et constitue un outil essentiel pour penser les enjeux qui le traversent. Lire la suite
Fréquentation exceptionnelle des sites muséaux et patrimoniaux, dynamisme du spectacle vivant, progression des dépenses que les Français consacrent aux sorties culturelles (+6 %), hausse spectaculaire des consommations culturelles en ligne, offre culturelle toujours plus abondante… L'édition 2019 des Chiffres clés de la culture et de la communication confirme un appétit pour une culture ouverte, libérale et éclectique, qui se transforme sous l'influence des technologies et des usages numériques.
Malgré ce dynamisme des pratiques, le poids économique direct de la culture ne progresse plus depuis 2013 et s'est stabilisé autour de 2,3 % de l’ensemble de l’économie. Dans le grand bouleversement numérique en cours, les secteurs de la culture sont encore nombreux à chercher un modèle économique qui assure une rémunération juste de l’ensemble des acteurs (auteurs, éditeurs, distributeurs, diffuseurs physiques et numériques). Et si, par exemple, la musique enregistrée tire, pour la première fois en 2018, majoritairement ses revenus de la musique en ligne, ce secteur est loin d’avoir retrouvé les conditions économiques qu’il connaissait avant le tournant numérique, malgré des consommations musicales en hausse constante.
Le défi pour les politiques publiques est d’accompagner l’évolution en cours et de veiller à ce que la valeur économique créée par cet appétit de culture bénéficie à l’ensemble des acteurs de ces secteurs. Dans cette perspective, l’édition 2019 des Chiffres clés de la culture et de la communication offre une approche objective de l’ensemble du champ culturel et constitue un outil essentiel pour penser les enjeux qui le traversent.
Partie 1 – L'extension de la lutte électorale
Chapitre 1. L'internet ou l'espace des possibles : les campagnes françaises en ligne depuis 2007
Chapitre 2. L’élection à l’ère de l’internet : personnalisation, ego-isation et désacralisation des rituels politiques
Chapitre 3. Esquisse de géographie de la blogosphère politique (2007-2009)
Chapitre 4. Les sites internet des députés, terrains annexes de lutte partisane
Partie 2 – Les enjeux de la lutte partisane sur le Web
Chapitre 5. Renouveler le parti? Les stratégies de campagnes et d’organisation en ligne des partis britanniques
Chapitre 6. La voix des outsiders ? Internet dans les partis politiques américains
Chapitre 7. Un parti « virtuel » ? Le Front national au prisme de son site internet
Chapitre 8. Explorer la planète rouge : la « toile », lieu d’identité et de mémoire communiste
Partie 3 – La lutte militante en ligne et hors ligne
Chapitre 9. « Made in Internet », Les nouveaux adhérents du Parti socialiste
Chapitre 10. Appropriations d’internet et trajectoires militantes « dans » et « en dehors » de l’Union pour un mouvement populaire
Chapitre 11. Le Web, miroir des cultures des organisations juvéniles de « droite » en Italie
Chapitre 12. Le Web partisan dans une ville moyenne : une ressource d’usage limité
Partie 4 – La discussion citoyenne, expressivité ou arme politique ?
Chapitre 13. Les outils en ligne de Ségolène Royal et Dominique Strauss-Kahn durant la pré-campagne de 2007 : quelle participation pour quel militantisme ?
Chapitre 14. Polémique ou délibération ? Les usages des forums partisans durant la campagne de 2007
Chapitre 15. Le forum, espace ambigu de la communication du parti
Conclusion: L’internet, continuation de la (science) politique sous d’autres formes