Revue française de sociologie 56-3, juillet-septembre 2015

Sociologie des firmes et mutations du capitalisme
Première édition

Comment les firmes se financiarisent ? Quel est le rôle de la réglementation et des instruments de gestion ? État et secteur énergétique en France : quels dirigeants pour quelles relations ? L'entreprise et ses actionnaires Lire la suite

Dossier « Sociologie des firmes et mutations du capitalisme »,

coordonné par Pierre François et Thomas Reverdy

À partir d'une enquête par observation et entretiens, conduite dans une petite banque mutualiste en 2009-2010, Céline Baud et ève Chiapello étudient la mise en œuvre des Accords de « Bâle II » dans cet établissement ainsi que les conséquences de ce processus de financiarisation et ses répercussions sur la clientèle de pme.

L'enquête de Scott Viallet-Thévenin porte sur les grandes entreprises du secteur énergétique en France depuis le mouvement de retrait de l'État, à partir de la fin des années 1980. Elle montre en quoi internationalisation et libéralisation du secteur sont allées de pair avec une transformation des propriétés sociales des dirigeants énergéticiens.

La revue de littérature de Pierre François, Claire Lemercier et Thomas Reverdy porte sur la grande entreprise et l'investissement capitalistique qui la fonde. Abordant deux périodes cruciales – mise en place de la grande entreprise intégrée à la fin du xixe siècle, révolution actionnariale à la fin du xxe siècle – elle se concentre surtout sur les relations entre actionnaires et managers.

Varia

À partir des statistiques du ministère de la Justice sur l'adoption simple en France depuis le xixe siècle, Jean-François Mignot retrace l’histoire de cette institution peu connue bien que plus fréquente aujourd’hui que l’adoption plénière. Son essor depuis les années 1970 est révélateur des transformations sociodémographiques et culturelles de la famille.

Pierre Mercklé et Sylvie Octobre mettent à profit les quatre vagues de l’enquête « Univers culturels des enfants et des adolescents » pour analyser les « incohérences » des réponses successives de certains jeunes aux questions sur leurs sorties culturelles. Ils montrent que, plutôt que d’être des erreurs qu’il faudrait corriger, ces « incohérences » sont pleinement justiciables d’une analyse sociologique.


Livre broché - 25,00 €

Spécifications


Éditeur
Presses de Sciences Po
Auteur
,
Revue
Revue française de sociologie
ISSN
00352969
Langue
français
Code publique Onix
06 Professionnel et académique
Date de première publication du titre
01 septembre 2015
Type d'ouvrage
Numéro de revue

Paperback


Date de publication
04 janvier 2018
ISBN-13
9782724635027
Contenu du produit
Text (eye-readable)
Ampleur
Pages chiffres romains : 108
Code interne
9782724635027
Format
15,5 x 24 cm
Poids
260 grammes
ONIX XML
Version 2.1, Version 3

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Sommaire


DOSSIER

Philippe Sabot, (P)rendre la parole

Guillaume le Blanc, Une manifestation sans manifeste ?
La voix précaire de Bartleby

Pauline Vermeren, Être présent au monde.
Prise de parole et « subjectivation politique noire » en France

Katia Genel, Prendre la parole et être entendu.
Lectures de l'analyse arendtienne de l’espace public par Seyla Benhabib et Iris Marion Young

Orazio Irrera et Daniele Lorenzini, Briser le silence.
La prise de parole entre infrapolitique et parrêsia

VARIA

Adrien Schu, Définir la guerre : le problème de la discontinuité de la violence