L'Année de la régulation 2001-2002 nous invite à explorer les conséquences d'un siècle de théorie et d'histoire économique du développement. Lire la suite
Les économistes sont-ils porteurs d'un projet universel de prospérité valable en tout lieux et de tout temps ? Jusqu'à la crise des années 1930 et la seconde guerre mondiale, le sous-développement fut leur mauvaise conscience. Mais le succès de divers pays émergents dans l'après-guerre jusqu'aux années 1980 ont pu paraître enfin justifier leur ambition: après lindustrialisation et le développement du marché interne par substitution aux importations, l'ouverture internationale et le croissance tirée par les exportations ne délivraient-ils pas le monde de la misère et des inégalités entre les nations ? Les crises financières des années 1990 ont sonné le glas des cette ultime certitude. L'histoire compte, les institutions aussi et elles sont diverses.
En réalité, il est impossible de saisir l'État, ni l'accumulation du capital et ou les marchés sans les replonger dans leur contexte politique et social. L'Année de la régulation 2001-2002 nous invite à explorer les conséquences de cette leçon d'un siècle de théorie et d'histoire économique du développement.
Dossier : Économie politique du développement
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